Frédéric Ferdinand Joseph de Parseval (1861-1935)
Chef de Bataillon
Chevalier de la Légion d’Honneur
par Hervé de Parseval (arrière petit-fils de Frédéric)
Frédéric de Parseval est à juste titre le généalogiste de la famille. C’est à la fin du XIXe siècle qu’il entreprend des travaux de recherche sur la généalogie de la famille initialement établie par François de Parseval (1761-1849). Ces efforts l’amenèrent à se déplacer aux quatre de coins de la France et même en Allemagne pour rencontrer la branche émigrée. L’ensemble de son travail – Les Parseval et leurs alliances pendant 3 siècles – fut publié en 1901.
Frédéric de Parseval descend du rameau militaire de la famille, dont l’auteur fut Camille Ferdinand Laurent de Parseval. Né au château des Perrières à Mâcon le 5 avril 1861, mort le 24 juin 1935 à Paris, il est le quatrième enfant de Georges de Parseval et de Louis Henriette de Parseval-Grandmaison. Il épousa à Paris en 1887 Madeleine Boyer (1865-1951), dont il aura 3 enfants.
Saint-cyrien de la promotion d’Égypte (1881-1883), il sert successivement au 10e régiment d’infanterie à Auxonne, au 30e régiment à Annecy (1886), puis au 97e régiment d’infanterie à Chambéry (1888). Promu capitaine le 9 juillet 1893, il est affecté en décembre au 23e régiment d’infanterie à Bourg en Bresse où il remplit pendant un an les fonctions de capitaine de tir, puis celles de capitaine de compagnie. En 1896, il devient instructeur à l’école normale de tir du camp de Chalons sur Marne. Trois ans plus tard, il est affecté à Versailles comme membre de la commission d’expérimentation des armes à feu portatives. En 1901 il est muté au 115e régiment d’infanterie sur Versailles, décoré de la LH le 2 juillet 1905, puis affecté au 160e régiment d’infanterie à Toul en 1907 où il est promu major puis chef de bataillon.
A sa demande, il quitte le service actif le 21 décembre 1907. Officier de réserve dans le régiment d’infanterie d’Arras puis dans l’armée territoriale de la 8e région militaire, il sera rappelé en activité le 2 août 1914, affecté à la justice militaire puis dans les états-majors des 8e (nov. 1915) et 13e (déc.1916) régions militaires, et enfin au 92e régiment d’infanterie. En mars 1918, à 57 ans, il sera rayé des cadres.
En 1907, il a 46 ans et peut se consacrer à la gestion du domaine familial des Perrières et à sa passion pour la généalogie qui l’occupera jusqu’à la fin de ses jours. Il est par ailleurs engagé politiquement dans les rangs royalistes et, notamment par son cousin Fernand, proche de la famille d’Orléans. Travailleur infatigable, méthodique et d’une grande rigueur intellectuelle, il entretient une correspondance abondante avec l’administration et les nombreuses sources qui lui permettent de réaliser les trois tomes des Parseval et leurs alliances qui méritent les éloges des experts de son temps.
Epouse de Frédéric de Parseval, née en 1865 à Paris, décédée en 1951 au château de Graveron, petite-fille de Philippe Boyer (1802 – 1858), Baron d’Empire, chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu, fils du Baron Alexis Boyer (1757-1833), premier Chirurgien de l’Empereur Napoléon Ier et des rois Louis XVIII, Charles X et Louis- Philippe, chirurgien de la Charité de Paris, membre de l’Académie des sciences.
Les livres de famille – Les Parseval et leurs alliances pendant 3 siècles – édités en 1901 à 150 exemplaires.